Le projet BIO SOLIDAIRE a été initié en 2006 par l'association Bio Partenaire, association fondée en 2002 et qui réunit des Petites et Moyennes Entreprises soucieuses de produire dans le respect d'un développement économique durable. Leur label est contrôlé par Ecocert ou Qualité France. Il a pour objectif de décliner les principes et critères d'un commerce équitable aux échanges dits "Nord/nord", suivant une logique de Commerce Equitable universelle.

La démarche Bio Solidaire concerne aujourd'hui douze filières :

• Filière Blé tendre et petit épeautre sur la région Rhône Alpes
• Filière Tilleul dans la région du Diois (26)
• Filière Tournesol, majoritairement sur la région Centre Est
• Filière Pêches et nectarines, en Languedoc Roussillon.
• Filière Abricot, en Languedoc Roussillon
• Filière Petit Epeautre de Haute Provence
• Filière Châtaigne en Ardèche
• Filière Riz de Camargue
• Filière Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales dans le Centre
• Filière Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales dans le Sud Est
• Filière Soja, dans le Sud Ouest

Le respect de ce cahier des charges est vérifié par deux des cinq organismes de Contrôle et de Certification Bio français, Ecocert et Qualité France, et conditionne l'attribution de la marque BIO SOLIDAIRE.

Cette démarche garantit au consommateur le respect conjoint des critères environnementaux et qualitatifs de l'Agriculture Biologique et des critères sociaux et éthiques du Commerce Equitable, dans les modes de production et de transformation. La logique est globale et implique tous les acteurs de la chaîne.

LA MISE À JOUR DU RÉFÉRENTIEL ESR EN FÉVRIER 2010

ESR qui va devenir Ecocert Equitable a fait une belle mise à jour de son référentiel. On appréciera la nécessité de disposer d'une certification bio pour pouvoir bénéficier de la certification équitable : AB pour l'alimentaire, Cosmébio ou Ecocert pour la cosmétique et GOTS pour le textile. Ensuite il devient très difficile pour les plantations de bénéficier d'une certification ESR. Les acteurs du commerce équitable qui développent des filières apprécient les méthodes de calcul du prix d'achat, en prenant en compte les conditions locales de production. Comme Max Havelaar à ses débuts...

Enfin la labellisation BioEquitable utilise désormais le référentiel ESR.

Retrouvez le nouveau référentiel ESR au complet.

EN 2007, LA NÉCESSITÉ D'UN AUTRE CAHIER DES CHARGES POUR L'ÉQUITABLE

En 2005, les différentes acteurs du commerce équitable étaient invités par le ministère pour tenter de définir un cahier des charges commun. Il s'agissait bien de pouvoir définir "publiquement" ce qu'était l'équitable pour l'AFNOR (accord ACX-50-350).

Cependant, une différence de conception opposait les tenants de la voie labellisée (Max Havelaar) et les défenseurs de la certification de l'intégralité de la filière. Une autre différence concernait la possibilité de ne pas se restreindre au commerce Nord/ Sud pour l'équitable.

Au final, ce cahier des charges existe mais n'a aucune légitimité car les acteurs ne le reconnaissent pas.

ECOCERT, PRINCIPAL CERTIFICATEUR BIO, PEUT AUSSI CERTIFIER L'ÉQUITABLE

Le label ESR vient donc rejoindre les autres labels de l'équitable: bio-équitable mais aussi bien sûr Max Havelaar.

L'organisme certificateur est ecocert, déjà connu de l'éco-consommation puisqu'il certifie 90% des produits labellisés AB ainsi que Cosmébio.

Nouveauté tout de même, ecocert a largement participé à l'élaboration du cahier des charges. D'autres acteurs ont participé à établir les critères du référentiel ESR.

QUELLES DIFFÉRENCES PAR RAPPORT À L'EXISTANT ?

Concrètement, le label ESR prolonge la conception de Minga, à savoir une approche filière plutôt que produit.

• Au niveau du prix, il s'agit de pouvoir comprendre les mécanismes à l'origine de la fixation du prix.
• Le coût de la certification ne rajoute pas un pourcentage sur les produits vendus
• L'inspection est couplée dans tous les cas avec une certification bio. Depuis Février 2010, les matières labellisées ESR sont automatiquement bio.

ESR est donc un nouveau label de l'équitable qui saura décourager... ou convaincre - nous l'espérons - les consommateurs.

La charte de Nature et Progrès a pour toile de fond un projet de société basé sur des relations de convivialité et de proximité entre les hommes et leur milieu.

"A Nature & Progrès, les paysans n’exploitent pas la terre, ils la cultivent !"

Si l’agriculture biologique offre une garantie de pratiques plus respectueusesde l’environnement que l’agriculture conventionnelle, Nature & Progrès attribue sa mention à la fois 
- à partir d’un cahier des charges technique, 
- mais aussi à partir d’une charte prenant en compte les aspects environnementaux, sociaux et économiques.

En 1964, des consommateurs, des médecins, des agronomes et des nutritionnistes déposent les statuts de cette association européenne au service du développement de l'agrobiologie.

C’est une charte commune entre professionnels et consommateurs, à laquelle tous souscrivent. Elle offre non seulement la garantie, pour le consommateur, de trouver des produits sains et de qualité, mais l'assurance de contribuer à préserver et entretenir notre planète.

Voici quelques éléments de cette charte:

• Enjeux agronomiques : Substituer autant que possible les monocultures au profit des complémentarités de polyculture et de polyculture-élevage. Les productions doivent être adaptées au climat ainsi qu’à l’environnement.
• Les équilibres naturels : Préserver, conserver ou reconstituer les paysages adaptés à la diversité des situations géographiques et climatiques. Réserver dans chaque exploitation une zone sauvage – écologique.
• Gestion de l’eau : Concevoir et aménager les aires de stockage et de compostage de manière à éviter tout écoulement incontrôlé ou infiltrations d’effluents liquides pouvant polluer le cours d’eau, la source ou la nappe phréatique.
• Eco-construction : Favoriser la construction et la rénovation de bâtiments à partir de matériaux entraînant le moins de nuisances tant à la production qu’à l’usage
• Les énergies : Limiter la consommation d’énergie, en particulier d’électricité nucléaire et de pétrole,
• Les déchets et rejets : Gérer les déchets bien en amont et au-delà de la législation en vigueur, donner priorité aux matériaux recyclables ou biodégradables, participer activement à leur réemploi.
• Les transports : Utiliser des matières premières locales, réduisant ainsi les transports. La vente des produits s’orientera en priorité vers une clientèle locale.
• Saisonnalité : Les producteurs, revendeurs et consommateurs devront privilégier les fruits et légumes de saison et refuser les produits provenant de pays très éloignés dont le transport est écologiquement inacceptable. Le commerce équitable sera privilégié pour les productions impossibles sous nos climats.
• Conversion à 100 % de la ferme à l'agriculture biologique en cinq ans maximum, alors que la réglementation Européenne et Française permet d'envisager des productions bio et non bio sur la même ferme.

Il s'agit donc d'une mention plus exigeante que le label AB, plus engageant également.

Nature & Progrès - 68, bd gambetta - 30700 Uzès - tél 04 66 03 23 40 - fax 04 66 03 23 41